CENTRALE

CENTRALE

Centrale : une centrale, qu'il s'agisse d'une centrale thermique classique ou thermique nucléaire, comprend une ou plusieurs unités de production électrique ou tranches. Dans une centrale thermique "classique", les unités de production d'énergie électrique utilisent la chaleur dégagée par la combustion du charbon, du gaz ou du fioul. Cette chaleur sert à transformer l'eau en vapeur, dont la détente fait tourner une turbine entraînant un alternateur produisant de l'électricité.
Dans une centrale thermique nucléaire les unités de production d'énergie électrique utilisent la chaleur dégagée par la fission de l'atome dans un réacteur. Son principe de fonctionnement est identique à celui des centrales thermiques "classiques". Seul le combustible utilisé et la technologie mise en œuvre sont spécifiques.
Il existe différents types de centrales nucléaires en France : à uranium naturel/graphite-gaz (UNGG, centrales en cours de démantèlement), à eau ordinaire (ou légère), à eau lourde (déclassée), à neutrons rapides.
Les centrales à eau ordinaire sont les plus répandues dans le monde, en particulier celles qui utilisent la filière à eau pressurisée (en abrégé REP : réacteur à eau pressurisée ou PWR : pressurized water reactor, ainsi que les EPR qui appartiennent à la même filière). (source MEDDE)

Les centrales au charbon traditionnelles, où celui-ci est brûlé pour porter de l’eau à ébullition et générer ainsi de la vapeur qui active une turbine, ont une efficacité de l’ordre de 32%.

Les centrales supercritiques (SC) et ultra-supercritiques (USC) opèrent à des températures et des pressions supérieures au point critique de l’eau, c.-à.-d. au-delà de la température et de la pression auxquelles les phases liquide et gazeuse de l’eau coexistent en équilibre. A ce niveau-là, il n’y a plus de différence entre la vapeur d’eau et l’eau liquide et cela se traduit par des gains en efficacité, laquelle se situe au-dessus de 45%.

Les centrales supercritiques (SC) et ultra-supercritiques (USC) demandent moins de charbon par mégawatt-heure, ce qui veut dire moins d’émissions (notamment de dioxyde de carbone et de mercure), une plus grande efficacité et des coûts moins élevés par mégawatt.