Les « CAPEX » mesurent le flux de trésorerie consacré, sur une période donnée, aux investissements en immobilisations corporelles et incorporelles. Le Groupe EDF utilise en interne l’acronyme « CAPEX », issu de l’expression anglosaxonne
« Capital Expenditures ».
Les flux d’investissement sont constitués à la fois de dépenses d’achat externes (ex : matériel, logiciel, brevet,…) et du coût interne des ressources concourant directement à la construction des immobilisations (ex : main d’oeuvre). Les flux de désinvestissement sont constitués des produits de la vente des actifs cédés, indépendamment de leur valeur d’origine dans le patrimoine de l’entreprise.
La définition normalisée des CAPEX bruts dans le Groupe EDF regroupe les dépenses externes d’acquisition et les coûts internes immobilisables au regard des normes comptables Groupe en vigueur ainsi que l’augmentation des charges à répartir liées aux actifs incorporels et corporels, le cas échéant. On parle généralement de « CAPEX » au sens CAPEX
nets c'est-à-dire après effet des cessions. Ils se calculent de la façon suivante :
CAPEX bruts
+/- Le produit de cession des immobilisations corporelles et incorporelles cédées,
+/- La variation des créances associées à leur cession le cas échéant.
Cet indicateur est utilisé à la fois en gestion interne et en communication financière externe. Le niveau et la trajectoire pluriannuelle des CAPEX bruts fait partie du missionnement des entités opérationnelles, dans la mesure où ils impactent directement le free cash flow. (source DicoFi EDF)