Ces risques sont directement liés aux mouvements constatés sur les marchés financiers. On distingue 4 types de risques financiers auxquels les entités peuvent être confrontées :
Le risque de contrepartie : risque de perte financière lié à l’incapacité éventuelle des contreparties à s’acquitter de leurs dettes ou à remplir leurs engagements contractuels d’achat ou de vente d’énergie.
Le risque de taux d’intérêt : éventualité de voir sa rentabilité affectée par les fluctuations des taux d’intérêt. L’exposition du Groupe aux variations de taux d’intérêt recouvre deux natures de risques :
• un risque d’évolution de la valeur des actifs et passifs financiers à taux fixe (la valeur de marché d’un prêt consenti à taux fixe diminue lorsque les taux d’intérêt augmentent)
• un risque d’évolution des flux financiers liés aux actifs et passifs financiers à taux variables (la charge financière d’un emprunt à taux variable augmente proportionnellement aux taux).
Le risque de change : éventualité de voir la rentabilité ou la valeur de ses actifs et passifs affectées par les variations de change. De par la diversification de ses activités, le Groupe EDF est exposé au risque de fluctuation des parités de change sur les fonds propres et les résultats, qui peuvent impacter les écarts de conversion des postes de bilan et les charges
financières du Groupe.
Le risque de liquidité : éventualité de ne pouvoir faire face à un instant donné à ses engagements ou à ses échéances financières même par la cession de ses actifs. EDF doit disposer à tout moment des ressources financières suffisantes pour financer l’activité courante, les investissements nécessaires au développement, les engagements ou tout évènement exceptionnel.
(source DicoFi EDF)